Recherche et transmission en Aura
- Recueillir les témoignages d’acteurs du travail social afin de les inscrire d’une manière concrète et durable dans leur dimension historique.
- Valoriser les écrits professionnels et institutionnels existants.
- Développer l’inscription historique de la région dans la construction des professions sociales.
» Réflexions au CNAHES Auvergne-Rhône-Alpes
Depuis plusieurs plusieurs années, le CNAHES Rhône-Alpes, devenu CNAHES Auvergne-Rhône-Alpes, organise et anime des colloques et journées d’étude sur des thématiques liées au monde du travail social. Les actes de ces rencontres sont publiés et adressés aux participants. Depuis l’arrivée de notre site internet régional, une mise en ligne de ces actes est faite.
COLLOQUES ET JOURNÉES D’ÉTUDES EN AUVERGNE RHÔNE ALPES
Cliquer sur les titres pour accéder aux actes
Intervention d’ Hélène Borie, déléguée CNAHES en AURA, Centre de Formation ARFRIPS 2019
« Bonjour, nous sommes à Lyon et à l’ARFRIPS, association qui en 2004 a rassemblé les deux centres de formation d’éducateurs existants à Lyon : d’une part l’IFES créée en 1943 sous l’égide de l’ARSEA et de l’EPPP puis reprise par le CREAI en 1964, et d’autre part Recherches et Promotion créée en 1969. Je vais vous raconter comment, quand et par qui, et avec quel projet s’est créé ce dernier, nommé par tous « RP »
- 2014 : Jalons pour une histoire du handicap: nommer, classer pour inclure ?
- Chronologie de l’histoire du handicap à Lyon
Nous nous interrogeons sur l’adoption depuis plus de 50 ans de ce paradigme du «handicap», sur ce qu’il recouvre et surtout sur les évolutions depuis la loi de 1975, les changements produits et les réorientations conséquentes avec les lois de 2002 et 2005. La prise en compte, au moins théorique, de la parole des «usagers», entraîne-t-elle, au sein du secteur médico-social, une érosion de la catégorisation ou au contraire une individualisation sans fin des «étiquettes».
Hélène Borie
« Il n’y a pas d’homme sans histoire ; il n’y a pas de culture sans acte de
transmission.
« Lorsque Jean-Pierre Mougeot, votre directeur nous a contactés pour nous
demander d’animer votre université d’été 2012, année des 40 ans de
l’association, nous avons été intéressés par ce projet.S’il n’est pas rare, les
institutions prenant de l’âge, de voir fêter les anniversaires,il est plus rare que
les institutions cherchent d’où elles viennent par un travail rigoureux sur les
archives fait par des historiens. Bien des associations s’en tiennent aux dates,
aux réalisations ce qui est évidemment capital mais approcher par le traitement
des archives,les enjeux des acteurs d’une époque,les idéaux,les interventions
de hommes,le rôle des pouvoirs publics pour comprendre comment s’est
façonné un lieu et un projet. Tout le monde n’a pas cette volonté. »
« Il y a un accent politique dans la formation en cours d’emploi avec une attention aux parcours des gens avant et pendant la formation qu’il n’y avait pas à l’université. Mais il y avait des universitaires de renom qui venaient faire des interventions à LP. Et l’autonomie de RP et de LP n’a pas empêché les passerelles entre l’université et les écoles dans les deux sens. »
Raymond Laporte :
« Ce qui m’a donné le plus à penser dans la passionnante communication de Mme
Walter, au milieu de cette journée consacrée à l’historicité des institutions, c’est le
rapprochement auquel elle invite avec l’historicité des enfants et plus largement des “objets
de pratique” de l’éducation spécialisée. Et, plus globalement, de toutes les pratiques qui ont
affaire à ce que j’ai appelé la “mésinscription”, le traitement social de tous ceux qui dans une
société sont associés à des effets, au mieux de trouble, au pire de terreur ou d’horreur. »
Alain Noel Henri
« Après des études secondaires à Paris, j’ai fait une hypokhâgne et
une première année de khâgne à Louis le Grand, puis une deuxième année
de khâgne à Lyon. Pendant cette période, – surtout à Paris – et sans
appartenir à aucune organisation formelle, j’ai été très actif dans les luttes
contre la guerre d’Algérie. J’ai été également très impliqué dans
l’association d’étudiants des prépas littéraires… »
« Il m’a semblé, à entendre parler les gens du travail social, que dans un nombre de cas, il
y avait à l’adolescence ou à la post-adolescence, une rencontre avec une personne qui
dans la tradition culturelle française est l’instituteur, ou le curé, qui produit une
reconversion existentielle. Cette rencontre sert d’organisateur au sens de SPITZ, au
sens d’organisateur de la posture existentielle.
On rend, en créant, quelque chose qu’on a reçu, généralement des parents, mais qui est
médiatisé par une rencontre adolescente. »
P. FUSTIER
Ce colloque, a été organisé conjointement par l’A.R.C.E.I. et Recherches et Promotion à
l’occasion des 50 ans du RUCHER avec le concours du Conservatoire National des Archives
et de l’Histoire de l’Éducation Spécialisée et l’aide financière de la MAIF, d’APICIL et de Clair
Printemps.
Il s’est tenu les 6 et 7 Novembre 2003 dans les salles de l’Aqueduc à DARDILLY.
Actualités
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avec nos souhaits d'heureux anniversaire : 85 ans le 28 février 2022 Témoignage (2/3) de Colette MAINGUY, native de Vesoul (Haute Saône). Ici ses premiers pas comme formatrice à l'école de la rue Charles le Goffic à Rennes 1965-69 à 1976 ou elle s'intégrera dans...