C’est la rentrée pour tout le monde ! …y compris pour le CNAHES Paca qui relance la dynamique sur l’ensemble de ses activités.
Dans les « grands classiques » :
- Le chantier d’archives sur ALC sera bientôt terminé. Il s’agira de consolider le classement définitif de l’arriéré, tandis que des actions de sensibilisation au traitement des archives actuelles vont se poursuivre avec les différents services.
- Nous avons assidument fréquenté les Archives Départementales dès la réouverture et là encore, nos découvertes ont été fructueuses : nous avons oublié de nos jours à quel point les rapports de la toute jeune IIIème République avec les congrégations religieuses ont été conflictuels et passionnés. Or, dans le Comté de Nice rattaché à la France depuis peu, les œuvres de bienveillance étaient pour la plupart directement créés et dirigées par des religieux, ou tout au moins agissant sous une forte influence des Congrégations …Et qui plus est, les origines sardes, donc « étrangères » de ces Congrégations pouvaient laisser soupçonner des activités anti-françaises… Ambiance…
21 Novembre 1882 : Le Préfet des Alpes Maritimes reçoit une circulaire du Ministre (AD06 4 M 307)
- Les interviews d’acteurs « historiques » sont restés en suspens depuis mars dernier. Le temps de confinement et de retrait sanitaire ont toutefois permis de finaliser quelques retranscriptions et montages vidéo d’entretiens que nous espérons bientôt pouvoir rajouter dans le « trombinoscope » de notre rubrique « recueil de la mémoire régionale PACA »
- La rubrique « l’entretien du mois » est consacrée à Michel DUPUY qui, dans les années 70, a été un des premiers bénévoles de l’ASTIAM, Association de Soutien des Travailleurs Immigrés des Alpes Maritimes, dont nous fêterons le cinquantenaire de la création en novembre prochain.
Deux grands projets restent en attente :
- L’écrit rédigé par Philippe Lecorne, Délégué Régional du CNAHES-PACA, sur l’« Oeuvre de Patronage des Enfants Abandonnés ou Traduits en Justice et d’Assistance aux Détenus et Libérés des Alpes Maritimes » est terminé. Quelques 70 pages extrêmement documentées donnent une connaissance et un éclairage inédits sur cet organisme, ancêtre de l’association contemporaine ALC. Au regard de la dimension du texte, nous déciderons dans les prochains jours des conditions de diffusion que nous souhaiterions lui donner.
- En 1999, les associations ALC et ACTES eurent à gérer l’accueil d’une soixantaine de réfugiés kosovars sur le site de Cantaron, à la demande de la Préfecture. Nous avons retrouvé quelques-unes de ces personnes ex-réfugiées. Le témoignage de ce qu’elles ont vécu, de ce qu’elles sont devenues depuis la fermeture du site de Cantaron, de leur projet d’avenir sera l’occasion d’un prochain chantier dans les semaines qui suivent. Nous recueillons aussi avec plaisir tous les témoignages de personnes qui auraient participé à n’importe quel titre que ce soit à cette aventure. Merci de vous faire connaitre.
La rentrée de septembre sera pour nous, comme cela a été fait l’année dernière, l’occasion d’intervenir auprès des étudiants de l’IESTS de Nice afin de les sensibiliser à l’histoire des métiers du social auxquels ils se préparent. La grande innovation est bien sûr liée aux précautions sanitaires du moment : « présentiel ? » ou « distanciel ? »
Et enfin, nous ne pouvons pas conclure ce billet sans remercier Lola qui a effectué un bien curieux service civique : elle est arrivée quelques jours avant le confinement pour terminer juste avant la rentrée…Lola s’est consacrée tout ce temps à une recherche sur les conséquences du confinement sur les violences faites aux femmes, travail qui lui sera surement bénéfique pour ses études d’éducatrice spécialisée qu’elle commence en ce début septembre.
Nous souhaitons la bienvenue à Fanny qui entame à son tour un service civique au sein du CNAHES-PACA. Elle sera avec nous jusqu’à la fin mars et apportera son concours à l’ensemble de nos activités.
La Prochaine réunion du CNAHES-Paca aura lieu
le 5 novembre 2020, de 17h à 19h
(si vous êtes sages, on vous dira où dès qu’on le saura !)