Mots clés : DESPLANQUES ; ALPES-MARITIMES ; ASTIAM ; ASSIC ; ALC ; Immigration
Date de l’entretien : 14/06/2018
Durée de la vidéo : mp4 1h19min
Retranscription : pdf 15 pages
Né en 1935, François Desplanques a vingt ans quand éclate la guerre d’Algérie. Sensible à la
question de la décolonisation, il choisit, bien qu’inapte au service militaire, d’enseigner dans
ce pays en 1960. L’aventure algérienne dura 16 ans… Il occupe alors des responsabilités
comme secrétaire régional de l’AGEP, qui fait fonction de syndicat des coopérants. Souhaitant
laisser la place aux jeunes collègues algériens et ne voulant pas prendre la nationalité
algérienne, François Desplanques retourne en France en 1976 et enseigne à la Faculté des
Lettres de Nice.
Il prend contact rapidement avec l’ASTIAM, Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés,
dont il devient membre actif. Il participe aux actions de l’association (discussions, remplissage
de papiers, aide aux démarches, regroupement familial), particulièrement lors de la création
du Foyer Sonacotra de Nice. A partir de 1981 et l’arrivée de la gauche au pouvoir, il contribue
à la professionnalisation et à la structuration de l’association militante ASTIAM qui reçoit pour
la première des subventions publiques et embauche ses premiers salariés. Dans la même
période la signification du sigle ASTIAM évolue pour devenir Association de Solidarité avec les
Travailleurs Immigrés.
L’ASTIAM a essaimé et a créé des structures spécifiques : « SOS devoirs », « Elles des
Moulins », « ISI », « Alpes 06 ». François Desplanques préside plusieurs fois l’ASTIAM, en
alternance avec Michel Dupuy, puis Jean Gaudin. L’ASTIAM devient ASSIC, Association
Solidarité Insertion Citoyenneté, en 1997. Pour faire face à ses difficultés financières, l’ASSIC
fusionne avec ALC en 2007. François Desplanques, alors Président de l’ASSIC, devient
administrateur d’ALC et se trouve référent du Pôle Hébergement Insertion. Il reste un militant
associatif convaincu.