Mots clés : Auberge de jeunesse ; MJC ; ASAL ; ASTIAM ; ASSIC ; ALPES-MARITIMES
Date de l’entretien : 10/12/2018
Durée de la vidéo : mp4 1h01min
Retranscription : pdf 14 pages
Née à Nice en 1930, Claude DUBOIS commence à travailler à 20 ans en tant que sténodactylo.
A la même époque, elle fait un voyage en Allemagne et découvre le mouvement des Auberges de Jeunesse. Elle y trouve ce qui l’intéresse : le goût du contact et l’ouverture aux autres. A son retour à Nice, elle contacte l’Auberge de Jeunesse du Mont Boron, et devient trésorière de son Conseil d’Administration.
Peu de temps après, elle entre à la MJC (Maison de la Jeunesse et de la Culture) Bon-Voyage et en devient là aussi trésorière. Elle accède à des responsabilités en devenant membre du Conseil départemental des MJC. Les tensions avec la municipalité auront raison de l’existence des MJC, qui pâtissent de la concurrence avec les CACEL (Centres d’action culturelle et de loisir de la ville de Nice) qui
capteront l’essentiel des subventions municipales.
Par la suite, dans les années 1966/1968, elle participera aux activités de l’association
ACTES (Art-Culture-Théâtre-Etudes-Spectacles), association qui sera, en quelque sorte, à
l’origine du Théâtre de Nice.
Son activité professionnelle au sein d’une compagnie d’aviation lui permet de voyager
gratuitement. Elle fait donc de multiples voyages et contribue à la création de l’ASAL (Association Solidarités Amérique Latine) pour financer divers projets sociaux au Chili, Brésil,
Nicaragua, etc.
Au travers d’un collectif antiraciste, elle rencontre l’ASTIAM, dont elle prendra rapidement en
charge la comptabilité. Elle évoque les diverses activités de l’ASTIAM puis de l’ASSIC :
alphabétisation, formation, soutien scolaire, relogement, cinéma dans les quartiers,
accompagnement social, jardin potager, etc. Certaines expériences en lien avec l’insertion
professionnelle (création d’une fonderie d’art, d’une blanchisserie) ont connu des fortunes
diverses.
A travers l’ASSIC, Claude DUBOIS participera également aux activités de l’ALAM et de la
SOHLAM au titre de l’aide au logement des plus démunis.
Enfin, elle évoque la fusion entre l’ASSIC et ALC et son action au Conseil d’Administration de
cette association.